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2 résultats trouvés pour Pessah

Le mois de Nissan et les Ta’hanounim

Lois concernant le mois de #Nissan

1.

Durant tout le mois de Nissan nous ne disons pas les supplications « Vidouï et #Ta_hanounim » après la prière du matin et de l’après-midi (#Cha_harit et #min_ha).
En effet, tous les jours du mois de Nissan ont été, sont ou seront des jours de fête.

Comment ? Le premier Nissan, les Bnéi Israël (les enfants d’Israël) inaugurèrent le Sanctuaire dans le désert. Alors, pour remercier l’Éternel de cette inauguration, chacun des princes des douze tribus devait offrir un sacrifice de reconnaissance pour sa tribu. Ils firent ces sacrifices sur douze jours et chacun des jours état décrété « Yom Tov », c'est-à-dire un jour de fête. Le treize Nissan était le lendemain de ces fêtes, le lendemain de fête s’appelle Isrou ‘Hag et on ne dit pas de supplications pendant un Isrou ‘Hag.

Le 14 Nissan se trouve être la veille de Pessa’h, et les veilles de fête on ne prononce pas de supplication. Ensuite, ceux sont les sept jours de #Pessa_h qui sont des jours saints de fête et de joie. Le 22 Nissan (ou le 23 pour l’étranger) est le Isrou ‘Hag de Pessa’h.

Donc, jusqu’au 22 Nissan on ne dira pas de supplication. Ensuite, étant donné que le troisième Temple שיב"ב, sera reconstruit durant Yom Tov de Pessa’h, car en Nissan nous fûmes libérés et en Nissan nous serons libérés, et qu’une règle nous interdit de mêler deux fêtes en une seule ; les sept jours de fête de la construction du troisième Temple auront lieu après #Pessah.

Ainsi, tout le mois de Nissan se trouve être un mois de fête et la prononciation de supplication y est interdite.

2.
Il est bien durant les douze premiers jours de Nissan, de lire la paracha de la Torah qui correspond à l’offrande offerte par les douze princes.
Chaque jour on lira la paracha correspondante au prince du jour.

Le 13 Nissan on lira du début de la paracha Béha’alotékha jusqu’à « ken ‘assa èth haménorah » (ainsi il fit la ménorah). La coutume est de lire ces parachioth dans un ‘Houmach. (Parachioth Nasso et Béha’alotékha dans le livre Bamidebar/ Les Nombres 7).

3.
On ne décrète aucun jeûne sur la communauté durant tout le mois de Nissan. Cependant, celui qui veut jeûner seul, pourra le faire sauf durant les sept (huit) jours de Pessa’h ainsi que pour #Roch_Hodech Nissan (le 1er du mois). Il est préférable également, de ne pas jeûner pour Isrou ‘Hag de Pessa’h (lendemain de fête). Celui qui a l’habitude de jeûner pour la azkara (anniversaire de la mort) d’un de ses parents, pourra le faire sans problème en dehors des jours susmentionnés.

Dans les communautés où le ‘hatan et la kala (fiancé et fiancée) ont l’habitude de jeûner le jour de leur mariage, on pourra les faire jeûner même pendant le mois de Nissan. Cependant, la coutume répandue dans les communautés séfarades et orientales est que les fiancés ne jeûnent pas du tout le jour de leur mariage car il s’agit de leur jour de fête.

4.
Durant le mois de Nissan, on ne dit pas dans la prière du matin les Psaumes « Ya’anekha Hachem béyom tsara » (Hachem de répondra le jour de la souffrance) et « Téfila léDavid haté Hachem ozenékha ‘anéni » (Prière de David, tends Ton oreille Hachem, réponds-moi), car ces deux Psaumes parlent de malheur, et rappeler les malheurs durant le mois de Nissan est déplacé.

On ne dira pas non plus le passage « tsidekatékha » dans la prière de Min’ha (prière de l’après midi) du Chabbat durant tout le mois de Nissan.
par SergeC
le Jeu 1 Sep 2016 - 13:11
 
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Sujet: Le mois de Nissan et les Ta’hanounim
Réponses: 0
Vues: 923

[Fêtes] Le Séder de Pessah : une perspective kabbalistique

Le Séder de #Pessah : une perspective kabbalistique
Un regard sur la portée kabbalistique des différents aliments réunis sur la table du Séder.
par le rabbin Eliahou Yaakov
Plus...

Les aliments présents sur table du Séder interviennent à plusieurs moments de la soirée du Séder. Selon les maîtres de la Kabbala, ils véhiculent, chacun à leur façon, un message phare de la fête de Pessah.

Penchons-nous sur les différents aliments mis à l’honneur le soir du #Séder :

   La Matsa
   Le vin
   Un plateau du Séder garni de :
   Karpass
   Maror
   ‘Harosset
   Os à moelle
   Œuf

Le #vin

Le vin occupe une place essentielle dans le judaïsme. Pour des événements de nature spirituelle, comme les mariages, les circoncisions, le Chabbat, le judaïsme associe une coupe de vin. Pourquoi ?

Le vin est produit à partir de la substance qui se trouve dans le raisin. Il provient d’un lieu caché et illustre l’élément caché qui doit être révélé. De même, dans ce monde matériel, la spiritualité est cachée et c’est à l’homme qu’il incombe de la révéler au grand jour.

C’est pour cette raison que la valeur numérique du terme hébraïque désignant le vin, yayin, est la même que la valeur numérique du terme hébraïque désignant le secret, sod. Le vin illustre la composante secrète du matériel, à savoir le spirituel. De ce fait, pour tout moment ou événement spirituel, le judaïsme associe le vin afin de révéler le potentiel spirituel inhérent à cet événement. Comme le Talmud l’affirme : « Lorsque le vin entre, le secret sort. »

Le #karpass

Le terme karpass a un double sens. Le sens biblique de karpass est celui d’un tissu légèrement coloré. Néanmoins, à la table du Séder, nous nous sommes habitués à un autre sens du terme karpass : un légume vert.

Quel est le lien entre le karpass-tissu et le karpass-légume ? Et que vient faire le légume du karpass à la table du Séder ?

Rachi éclaircit le lien en expliquant que le manteau spécial de Joseph était composé de karpass, ce tissu légèrement coloré.

Le manteau de Joseph fut à l’origine de la descente ultime du peuple juif en Égypte. Lorsque Jacob offrit à Joseph ce manteau bien particulier, les frères de Joseph en furent jaloux. De là, les frères vendirent Joseph à des hommes, qui à leur tour le vendirent comme esclave en Égypte. D’où sa présence à la table du Séder.

L’eau salée

Le sel est unique en son genre : en soi, il est amer, mais saupoudré sur d’autres aliments, il relève leur goût et les rend plus appréciables. Cette dualité se retrouve dans l’essence de la souffrance.

En effet, il existe deux approches face à la souffrance :

La première considère la souffrance comme une épreuve dépourvue de toute finalité. Reposant sur une conception étriquée de la vie, elle se concentre exclusivement sur l’élément perturbant, en occultant sa contribution à une perspective plus large des choses. Ce qui la rend forcément amère.

À l’inverse, la seconde approche considère la souffrance comme une épreuve dotée d’une finalité certaine. Fondée sur la certitude que tout vient de Dieu et que tout ce qui arrive dans le monde est pour le bien, elle appréhende l’épreuve comme la pièce d’un puzzle cosmique servant ultimement l’intérêt de l’homme. Vu sous cet angle, la souffrance s’en retrouve adoucie.

   En prenant du recul face à la face « visible » du monde, que l’homme peut tourner ses esprits sur la finalité de l’épreuve.

Les maîtres de la Kabbala remarquent que la la réaction naturelle d’une personne en proie à la souffrance est de fermer les yeux. Ils expliquent que cela est dû au fait que les yeux, ces organes physiques, sont incapables d’appréhender la finalité spirituelle de la souffrance. C’est donc en fermant les yeux, en prenant du recul face à la face « visible » du monde, que l’homme peut tourner ses esprits sur la finalité de l’épreuve.

Pendant le Séder, nous trempons le karpass dans l’eau salée afin de symboliser le concept de la souffrance dotée d’une finalité ; nous considérons toute souffrance dans la vie comme un moyen de nous améliorer plutôt qu’une torture dénuée de sens. (En outre, nous trempons le karpass dans l’eau salée pour symboliser les larmes versées par le peuple juif lorsqu’il était esclave sous le règne égyptien.)

Cette dualité du sel se retrouve dans la Mer morte. En raison de son fort taux de concentration en sel, la Mer morte ne contient aucune espèce vivante, mais elle possède tout de même une faculté étonnante de guérison. En soi, la Mer morte est « amère », mais lorsque quelqu’un se trempe dans la Mer morte, il est « adouci. »

L’os à moelle

L’os à moelle n’est pas consommé pendant le Séder. C’est plutôt un rappel du sacrifice de l’agneau pascal que l’on apportait à l’époque du Temple. Le message sous-jacent de cette offrande peut se déduire de ses lois :

L’agneau pascal devait être âgé d’un an, il ne devait pas posséder d’os cassé et on devait le manger en entier dans une maison. Ces caractéristiques représentent le thème de l’unité et de l’harmonie. Et les Kabbalistes d’expliquer que l’agneau pascal est une expression de l’unité entre Dieu et le peuple juif.

En outre, l’offrande était spécifiquement un agneau, car, d’après les Sages, le corps entier d’un agneau ressent la douleur de chaque membre - une allusion au destin partagé de chaque Juif.

La #matsa

On se réfère à la matsa à la fois comme le pain de la liberté et le pain de misère. Quel lien peut-il exister entre ces deux notions ?

Les Kabbalistes expliquent qu’un pauvre est souvent seul et dénué de tout. Néanmoins, dans un sens, cette image de pauvreté contient un certain degré de liberté : s’il ne possède rien, il n’a donc aucun bien qui le retient. De même, nos Sages nous enseignent : « Accumuler des biens, c’est accumuler des soucis. » Ou pour reprendre un proverbe populaire : « Plus on a d’argent, plus on a de problèmes. »

Pour aller plus loin, la liberté la plus profonde à laquelle l’être peut accéder se trouve en lui-même : c’est la liberté par rapport à ses propres instincts, ses inclinations, sa nature et son éducation, lui permettant ainsi d’être réellement capable d’opérer un choix libre.

C’est là l’essence de la matsa : un aliment composé exclusivement de farine et d’eau, sans aucune adjonction ni association.

   La matsa sort du four identique au moment où elle y est entrée.

De surcroît, le Zohar, l’ouvrage essentiel de la Kabbale, désigne la matsa comme « l’aliment de la foi. » En effet, contrairement au ‘hamets qui fermente par lui-même, la matsa n’opère aucun changement en elle-même. Tout est mis en œuvre par celui qui la confectionne. Elle sort du four identique au moment où elle y est entrée. Le message de la matsa est que le monde naturel ne tourne pas de lui-même. Au contraire, il est totalement dirigé par Son Créateur.

C’est également le message des miracles survenus lors de la Délivrance juive de l’Égypte. Les Égyptiens crurent par erreur que le monde fonctionnait au gré des constellations et qu’aucune puissance supérieure ne tirait les ficelles. On relèvera avec intérêt que c’est la civilisation égyptienne qui inventa le pain levé, le pain qui « monte par lui-même. »

#Maror – les herbes amères

Nul n’ignore que le sens du maror est de nous aider à nous identifier à l’amertume de l’esclavage égyptien. Mais reste à savoir pourquoi les Juifs se trouvent-ils si souvent asservis et constamment ballotés ?

La Kabbale nous enseigne que chaque nation dispose d’un ange qui lui est préposé, un « émissaire » de Dieu, à l’exception du peuple juif, chez qui Dieu est « directement » au-dessus de lui.

Lorsque le peuple juif s’attache à Dieu, il n’est absolument pas possible qu’une autre nation impose sa volonté ou son règne sur eux. Mais si le peuple juif délaisse Dieu, ils reste sans défense et tombe immanquablement sous l’âpre domination d’une autre nation.

Le ‘#harosset

Les Sages nous livrent trois raisons de consommer du ‘harosset:

   En raison de sa consistance terreuse, le ‘harosset rappelle le mortier que les Juifs devaient travailler lorsqu’ils étaient occupés aux travaux de construction en Égypte.
   En Égypte, les femmes juives, qui croyaient à une délivrance imminente, séduisaient leurs maris, épuisés et frustrés par leur rude labeur, pour continuer à avoir des enfants et à perpétuer le peuple. Dans la Kabbale, le fruit de la Tapoua’h (traduit généralement comme la pomme ou le citrus) est une référence à la féminité. De ce fait, le ‘harosset composé de fruits rappelle la vertu des femmes qui affirmèrent leur féminité de cette manière digne de louanges.
   Le ‘harosset nous rappelle le sang : soit le sang juif versé en Égypte, soit la première des Dix Plaies lors de laquelle l’eau des Égyptiens fut transformée en sang.

À partir de ces différents sens du ‘harosset, il s’avère qu’il a une connotation à la fois amère et douce. C’est peut-être la raison pour laquelle le ‘harosset doux est consommé avec le maror amer ; d’un côté, le ‘harosset est un rappel d’événements amers, et d’un autre côté, il adoucit le maror amer.

L’œuf

À l’époque du Saint Temple, le peuple juif apportait une offrande festive appelée ‘haguiga. De nos jours, où le peuple juif se trouve dans un exil spirituel continu, nous plaçons au lieu de cela un œuf sur le plateau du Séder. L’œuf est associé au deuil, car en raison de sa forme ronde, il symbolise en effet le cycle de la vie. Il inspire des sentiments de peine et de réconfort, sachant que nous sommes actuellement sans le Temple et dans l’incapacité d’offrir cette offrande, mais nous espérons et prions pour nous trouver « l’an prochain, dans la Jérusalem reconstruite ! »
par SergeC
le Ven 25 Mar 2016 - 10:15
 
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Sujet: [Fêtes] Le Séder de Pessah : une perspective kabbalistique
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